Le salon de thé Bapz reste fidèle à son héritage. Entre douceurs mythiques et ambiance inchangée, son nouveau patron perpétue l’esprit du lieu pour qu’il continue à enchanter les Toulousains.
Même décoration chaleureuse, carte inchangée, et surtout, les douceurs qui ont fait la réputation du lieu trônent toujours sur le chariot à l’entrée. D’avance, on salive devant les scones moelleux à la pâte briochée, le banoffee onctueux, le cheesecake crémeux ou encore l’apple pie fondante… Depuis que Benoît Lacam a repris le célèbre salon de thé Bapz, au 13 rue de la Bourse, rien ou presque n’a changé depuis un an. « Nous avons tenu à garder l’âme du lieu, la déco est identique, bien qu’elle ait été rafraîchie », annonce le nouveau patron, successeur de Jean-Yves et Marie. Le couple a fait vivre cette adresse gourmande très prisée des Toulousains pendant deux décennies.
» Jean-Yves m’ a légué ses recettes »
Cuisinier de métier dans la restauration traditionnelle, Benoît Lacam a déjà dirigé deux établissements à Toulouse : le Quoi-Compans et une petite affaire de restauration rapide près de la place Salengro. Aujourd’hui, il perpétue avec fierté la renommée de cette maison emblématique. « Beaucoup pensaient que le Bapz avait disparu avec le départ de Jean-Yves et Marie, ils sont agréablement surpris de voir que l’esprit du lieu est intact », reconnaît le nouveau patron. Les habitués sont rassurés : avec lui, ils retrouvent même les douceurs qu’ils affectionnent, puisque Jean-Yves a légué toutes ses recettes. « Il m’a formé, et à mon tour j’ai formé mon pâtissier Enzo. Nous sommes deux à produire tous les jours, pour le jour J », poursuit Benoît Lacam.
« Les enfants du Bapz sont toujours là »
À cette clientèle fidèle s’ajoute une nouvelle génération de curieux qui découvrent l’adresse. « Au fur et à mesure, je construis aussi ma clientèle », glisse le patron. Même si, pour l’instant, le panneau rassemblant les nombreuses photos d’enfants au-dessus du comptoir n’a pas bougé. « Ce sont les enfants du Bapz. Ils font partie du lieu. Parfois, des clients viennent et reconnaissent les photos. Ils me disent : “Regardez, c’est mon fils !” ou même “C’est moi sur la photo !” », raconte Benoît.
Ouvert le mardi, de midi à 19h30, et du mercredi au samedi, de 11h à 19h30, le Bapz propose un brunch tous les midis, en plus de son salon de thé. Il tourne avec sept employés, quatre en salle et trois en cuisine. Les jours de grande affluence, en hiver, il peut servir jusqu’à 200 scones par jour. Faute de terrasse, l’été reste une période creuse ; le Bapz a donc prévu une fermeture annuelle du 12 juillet au 19 août.