Un moment important. Les 17 et 18 mai dernier, près de 500 Jeunes Socialistes réunis en congrès à Nancy (Meurthe-et-Moselle) ont débattu des orientations politiques du mouvement de jeunesse du PS.
En avril dernier, environ 2.000 adhérents s’étaient exprimés à travers la France sur les quatre plans d’action nationaux présentés au vote. Depuis la Ville lumière, les délégués de l’organisation ont ratifié les résultats de ces votes et ont élu un nouveau président.
Deux Toulousaines intègrent le secrétariat national
Après avoir récolté 79,4 % des suffrages exprimés, Rémi Boussemart succède ainsi à Emma Rafowicz, présidente des Jeunes Socialistes pendant quatre ans et élu municipale du 11e arrondissement de Paris depuis 2020.
Alors que le mouvement de jeunesse du PS était « une organisation moribonde, gangrenée par les haines recuites », au terme de son mandat, les Jeunes socialistes seraient devenus la première organisation de jeunesse de gauche.
Dans son discours de clôture, Rémi Boussemart a exprimé sa volonté de « faire entendre la voix de la jeunesse dans le pays et celle des Jeunes Socialistes dans le parti », promouvant un socialisme écologique de rupture.
Au terme de ce moment de démocratie interne, les instances nationales ont été renouvelées Louise Foutrel et Léa Djerboua ont été nommées (par le nouveau président) secrétaires nationales au monde universitaire et aux grands évènements.
Militantes depuis 2022, elles se sont particulièrement impliquées au sein du mouvement de jeunesse du PS. Les deux étudiantes de Sciences Po Toulouse intègrent le secrétariat national au titre du Printemps des Jeunes Socialistes, courant majoritaire de l’organisation.
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