En 2024, 11 sites de baignade de l’agglomération toulousaine ont fait l’objet de contrôles sanitaires. L’objectif : s’assurer de la non-prolifération de cyanobactéries. À l’issue de ces analyses, seul le lac de Braguessou (Saint-Jory) avait obtenu un profil de baignade défavorable. Plus récemment, en juillet 2025, des cyanobactéries ont été retrouvées dans le lac du Bocage (Fenouillet), tandis que le point d’eau du Jardin Royal de Toulouse est en cours d’analyse selon l’affichage municipal.
Si des contrôles sont réalisés régulièrement, ce n’est pas sans raison. « Ces bactéries photosynthétiques d’eau douce peuvent produire des toxines présentant un risque sanitaire pour la santé humaine et animale« , explique l’Agence Régionale de Santé (ARS). En effet, si les cyanobactéries entrent en contact avec la peau lors de baignades ou autres activités nautiques, le nageur peut rencontrer différents désagréments. Conjonctivites, irritations de la gorge et des oreilles, maux de tête, vertige… De quoi passer l’envie de piquer une tête !
Mauvais timing !
Malheureusement, c’est lorsque l’envie de se rafraîchir est la plus forte que la prolifération des cyanobactéries est facilitée : pendant la saison chaude. « La saison qui favorise la prolifération des cyanobactéries débute au printemps, lorsque la température de l’eau dépasse 15°C. Elles demeurent présentes dans l’eau jusqu’à l’automne », précise l’ARS. L’Agence gouvernementale mentionne également un fort ensoleillement parmi les facteurs aggravants.
Cependant, les habitants de la région peuvent se rassurer, les eaux de baignade en eau douce sont globalement de bonne voire d’excellente qualité en Occitanie. Par ailleurs, la noyade reste le principal danger. Elle est même la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans selon l’ARS et Santé Publique France.
>> À LIRE AUSSI : Occitanie : l’ARS veille à la qualité des eaux de baignade tout l’été