Sur M6, Laurène Ralainarivo avait fait sensation dans la saison 13 du Meilleur Pâtissier. Qualifiée jusqu’en 10e semaine sur 14 avant d’être éliminée, la jeune femme de 26 ans a retrouvé sa vie quotidienne. Ingénieure de formation en biologie en région parisienne, elle a tout quitté pour venir s’installer à Toulouse. Mais que vient-elle faire dans la Ville rose ?
Une ingénieure passionnée de pâtisserie
Elle pétille avec son sourire pimpant et ça ne la quitte pas. Il faut dire que Laurène semble avoir trouvé sa voie. La première fois qu’elle a posé ses valises à Toulouse, c’était à l’âge de 18 ans. « J’y ai fait mes études, à l’Insa en biochimie », explique-t-elle.
Des années d’études bien remplies par la charge de travail, qui ne laissait que peu de place aux loisirs de la pâtisserie, qui l’avaient happé dès son enfance. « Tous les deux mois seulement », elle se mettait aux fourneaux, se remémore-t-elle.
Une fois diplômée, c’est en région parisienne, d’où elle est originaire, que Laurène a poursuivi son parcours. Cheffe de projet, elle a travaillé pour L’Oréal et Nestlé. Mais alors qu’elle apparaissait sur les téléviseurs des Français dans Le Meilleur Pâtissier, Laurène a fait le choix du cœur… Et a rejoint Toulouse !
Toulouse, une ville de coeur
Ce choix du cœur, c’est d’abord celui de suivre son compagnon, basketteur. « Il a signé à Toulouse. Au début, je profitais de mon télétravail pour faire les allers-retours », confie-t-elle.
Après beaucoup de temps dans les TGV et une phase de questionnement sur sa reconversion, Laurène n’a plus eu de doute. « Rapidement, j’ai compris que Toulouse, c’est ma ville de cœur. En plus, mon frère aîné y vit, il vient d’avoir un enfant. Comme c’était Toulouse, j’ai posé mon préavis de départ, j’ai quitté la région parisienne et en janvier 2025, j’ai ouvert ma micro-entreprise. »
Voilà que Laurène va adopter l’accent chantant de Toulouse pour impulser sa reconversion. Et bien évidemment, c’est pour mettre la main à la pâte.
Laurène multiplie les ateliers gourmands à Toulouse
Depuis son arrivée dans la Ville rose, Laurène multiplie les apparitions. D’abord lors des Pollen Party, où elle a animé un atelier de pochage auprès d’amatrices. « Le but, c’était vraiment qu’elles prennent du plaisir et ce sont les retours que j’ai eus. Elles m’ont dit que j’avais aussi pris le temps de leur expliquer, ça me fait plaisir. »
Car la jeune femme aime pâtisser pour les autres, mais aussi transmettre. On la retrouve donc aussi aux côtés de Youssef Benmimou en charge de l’atelier L’art de pâtissier. « J’y ai proposé un atelier sur la vanille de Madagascar », un beau clin d’œil à ses origines malgaches.
Les débuts d’une nouvelle vie sucrée
Mais où goûter les gourmandises de Laurène ? Pour l’instant, elle doit se contenter de proposer uniquement des biscuits secs, n’ayant pas le diplôme du CAP Pâtisserie qui autorise à vendre des entremets. C’est donc à l’occasion de matchs de l’équipe du Stade Toulousain Basket qu’elle régale.
« J’ai fait des ventes de cookies lors des matchs de l’équipe au Petit Palais des sports. Mais prochainement, je vais avoir un sacré défi. Ce sera au Grand Palais des sports, le 6 mai 2025 pour le dernier match à domicile, où il y aura plus de supporters. »
Pour l’instant, Laurène mûrit les projets dans sa tête. « J’aimerais aussi prochainement m’associer avec un salon de thé pour proposer une de mes créations. Je trouve que Toulouse regorge de bonnes adresses ! »
Le Meilleur Pâtissier : une aventure faite de rencontres et de fierté
De la créativité, Laurène n’en manque pas. C’est d’ailleurs avec ses idées très visuelles qu’elle a réussi à séduire Cyril et Mercotte. En trompe-l’œil, elle s’est attaquée à reproduire un sac à main, un mangoustan (fruit malgache) ou encore un plateau d’huîtres.
De sa participation au Meilleur Pâtissier, Laurène en retient « une progression notamment en raison des conditions extrêmes et de la gestion du stress », de belles rencontres et une compétition bienveillante.
« Ma plus grande fierté, c’est d’avoir fait preuve de ténacité. J’ai tenté au maximum de mettre ma culture malgache en avant car ça me tenait et me tient toujours à cœur. J’étais mise à rude épreuve, mais on a vu ma progression et j’en suis extrêmement fière. »

2026 : en route vers le diplôme du CAP
Ce parcours, elle le dédie aussi à son entourage. Sa maman, qui lui a transmis le goût de cuisiner et de faire maison, ses frères, avec qui elle a forgé un caractère de compétitrice, mais aussi son compagnon et ses amis, qui l’ont poussé à participer à l’émission. « Ils sont ma source d’inspiration et de soutien. »
Pour la suite, Laurène entend bien un jour proposer en vitrine d’une pâtisserie ses desserts remplis de gourmandises. Mais pour cela, elle doit d’abord valider son diplôme du CAP.
« Je me suis inscrite en apprentissage donc ça sera pour 2026 ! », s’enthousiasme-t-elle. Un retour sur les bancs de l’école qu’elle attend avec impatience pour perfectionner son geste et « découvrir toutes les facettes du métier ».
C’est certain, Laurène proposera bientôt ses créations, et pourquoi pas sa pâtisserie favorite : « Le coulant au chocolat, car les choses les meilleures sont les plus simples ».
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