Un ancien gendarme réserviste et un de ses amis ont été placés sous contrôle judiciaire par le parquet de Toulouse, lundi 29 avril 2025. Ils s’étaient déguisés en gendarmes avec d’anciens vêtements de fonction et s’amusaient avec des chiens à contrôler des passants. Tout cela en état d’ébriété.
Ils portaient l’équipement officiel de gendarmerie, tenaient deux chiens en laisse et s’amusaient à fouiller des passants dans Toulouse, en état d’ébriété : un ancien gendarme réserviste de 27 ans et un homme de 32 ans ont été déférés et placés sous contrôle judiciaire par le parquet de Toulouse lundi. Ils étaient en garde à vue depuis leur interpellation, dans la nuit du vendredi à samedi dernier.
Une matraque télescopique, deux chiens et un blouson siglé
Les deux individus jouaient aux faux gendarmes en plein centre-ville de Toulouse, quartier Saint-Cyprien, à proximité du pont de la Daurade, ce vendredi 25 avril dans la soirée. Ils portaient notamment un gilet siglé « Gendarmerie nationale », étaient équipés d’une matraque télescopique et tenaient deux chiens en laisse : tout leur donnait l’apparence de vrais gendarmes en opération de contrôle.
Sauf qu’ils avaient bu. Une riveraine qui trouvait leur comportement étrange a appelé le 17, les deux individus ont ensuite été identifiés à l’aide des caméras de vidéo surveillance.
L’ancien gendarme, qui n’était plus en contrat, avait conservé plusieurs équipements de son ancienne affection. Âgé de 27 ans, il avait un casier judiciaire vierge jusqu’ici. L’autre individu, âgé de 32 ans, était connu des services de police. Ils étaient en état d’ébriété lors de leur interpellation, selon le parquet.
Les deux individus ont été mis en examen pour usurpation de titre, diplôme ou qualité de gendarme, abus de confiance et port d’arme. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et sont soumis à une interdiction d’exercer le métier de gendarme, interdiction de contact entre eux et à une obligation de se présenter au commissariat de Toulouse toutes les deux semaines. Ils seront jugés le 24 septembre 2025.
Un troisième individu avait été interpellé et mis en garde à vue au moment des faits mais il a été mis hors de cause.
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