nouvelle mobilisation des agriculteurs dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 mai

La colère continue. Une mobilisation des professionnels de l’agriculture se déroulera, durant la nuit de ce jeudi 15 au vendredi 16 mai, dans le Tarn-et-Garonne, ont confirmé la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et des Jeunes Agriculteurs ce mardi 13 mai.

Une loi Duplomb/Ménonville qui interroge

Selon les informations communiquées par les deux syndicats, l’annonce de ce (nouveau) rendez-vous fait suite au remaniement de la loi Duplomb/Ménonville, déjà adoptée au Sénat et visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur (promise par le gouvernement de Gabriel Attal), par les députés de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.

Ce texte, qui devrait lever certaines de nos contraintes, vient désormais rajouter de la complexité et de nouveaux obstacles à l’exercice de notre profession », expliquent les syndicats dans un communiqué

Toujours selon la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs, si ce texte venait à être voté « tel quel« , alors il ne permettra pas le « renouvellement des générations en agriculture » et « mettra en péril l’installation de bon nombre de jeunes passionnés par ce métier« .

Une mobilisation oui, mais jusqu’à quand ?

Considérant que les mobilisations et revendications faites à l’hiver 2024 n’ont pas (ou presque) été vues ni même entendues, les professionnels de l’agriculture ont décidé de reprendre les mobilisations aux quatre coins de l’Occitanie

De ce fait, à compter de ce jeudi 15 mai dès 21 heures, les agriculteurs tarn-et-garonnais se donneront rendez-vous sur le parking de la FDSEA 82 (situé avenue Marcel-Unal) à Montauban. Mais, cet évènement ne sera pas le seul ces prochains jours puisque la pression devrait « monter crescendo jusqu’à l’examen de la loi Duplomb/Ménonville par l’Assemblée nationale à partir du 26 mai prochain« .

En attendant la décision des députés, les agriculteurs n’auront pas d’autres choix que de prendre leur mal en patience.

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