« Une ville solidaire et sûre ». Le 20 juin dernier, le plancher d’une maison s’est brutalement effondré dans le quartier Bonnefoy à Toulouse. Évacuée d’urgence, la propriétaire « ne peut plus rentrer chez elle », a indiqué un témoin à La Dépêche du Midi.
Les dégâts sur son habitation sont impressionnants, « un trou béant à laissé la place à une pièce à vivre », précisent nos confrères. Au total, dix maisons ont été évacuées. Les habitants disent avoir ressenti deux secousses dans le quartier.
Le passage d’un tunnelier en avril dernier, à 12 mètres de profondeur, sous les habitations, pourrait être à l’origine de ce mouvement de terrain. À l’époque, les équipes de TF1 avaient constaté les premiers dégâts chez la victime, où des fissures apparaissaient déjà.
« Nous demandons la transparence et l’action »
Face à cet énième effondrement, les élus communistes (et les militants) demandent « la transparence et l’action ». « Ce drame interroge à nouveau sur de possibles erreurs dans la gestion de la ligne C du métro », écrit Pierre Lacaze, sur les réseaux sociaux.
À Toulouse, « nous sommes habitués à des chantiers malmenés, la droite a toujours raté les chantiers du métro conduits par Jean-Luc Moudenc », ajoute le co-chef de file du PCF pour l’élection municipale de 2026.
Arguant que ces incidents ont engendré des « surcoûts en dizaines de millions d’euros » et des retards « considérables » sur le transport, l’élu assure que « la ligne C doit être réussie sans précipitation ou mauvaise anticipation avec toute l’attention portée à la sécurité ».
Aux côtés des victimes, les élus communistes (et les militants) demandent à Jean-Luc Moudenc de donner « au plus vite » les informations relatives aux causes de ces incidents et de « ne pas les banaliser ».
Pour que Toulouse ne revive pas de tels drames, « il faut s’assurer d’une construction rigoureuse et efficace et ne jamais sacrifier la sécurité des habitants ou des ouvriers à n’importe quel mauvais impératif quel qu’il soit », conclut Pierre Lacaze.
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