Le collège Jacques-Mauré, de Castelginest, près de Toulouse, a rouvert ce lundi. Vendredi, il avait fermé l’après-midi après l’agression d’un Assistant d’Éducation par un parent d’élève. Devant les grilles, le sentiment de malaise était toujours palpable.
L’agression dont a été victime, vendredi, un surveillant (AED) du collège Jacques-Mauré de Castelginest est toujours dans les esprits. Le collège, qui a été fermé vendredi après-midi, après la violente réaction du père d’une jeune fille, a rouvert ses portes normalement ce lundi, cependant sans le surveillant qui a été frappé au visage et lorsqu’il était au sol. Ce dernier s’est finalement vu prescrire une Incapacité Totale de Travail (ITT) de deux jours. Il devrait reprendre son service mercredi. Soutenu sans détour par les professeurs qui ont aussitôt exercé leur droit de retrait, il l’a également été par le recteur de l’académie de Toulouse, Karim Benmiloud, qui « l’a appelé personnellement pour prendre des nouvelles et échanger avec lui », précise son service communication.
« Immobilisé dans la rue »
Selon les éléments recueillis par le rectorat, cet assistant d’éducation a fait les frais de la colère d’un père d’une élève qui » a interpellé les assistants d’éducation (AED) au portail demandant à voir un élève. Face à leur refus, le parent s’est vivement emporté et a donné plusieurs coups violents à un des assistants d’éducation. » L’histoire est confirmée par la Ville de Castelginest et sa police municipale. Selon son maire, Grégoire Carneiro, c’est elle qui a « immobilisé l’homme dans la rue, aussitôt après les faits ». Lors de l’altercation, un agent territorial a tenté de s’interposer et aurait été blessé au bras selon le Conseil départemental, son employeur.
Il serait faux de parler de phobie depuis cet événement. Mais des sentiments d’ »incompréhension » et de « malaise » étaient bien palpables, devant les grilles de l’établissement, ce lundi pas tout à fait comme les autres. Des parents interrogés ne comprennent toujours pas « comment on peut en arriver là pour une histoire visiblement pas très grave entre la jeune fille et un adolescent ». »Quoiqu’il en soit, on ne vient pas régler ses comptes ainsi « , de l’avis de beaucoup…
Au final, trois plaintes ont été déposées l’une par la victime, une autre par la direction du collège, une troisième par l’agent indique le rectorat qui assure suivre de près cette affaire.
E.H avec A.F