Nouvelle pépite du prêt-à-porter à Toulouse, la boutique Mer. fils valorise le vêtement made in France. Entre héritage familial et confection locale, comment ce duo mère-fils redéfinit-il l’élégance masculine avec audace ?
Située sur les allées Charles de Fitte à Toulouse, Mer. fils est bien plus qu’une simple boutique de mode. Derrière sa vitrine discrète se cache une histoire de famille autour d’une passion commune pour l’artisanat local. Depuis son ouverture en novembre, cette nouvelle adresse a déjà conquis les Toulousains avec sa ligne de vêtements uniques, made in France. Sweat, tee-shirts, chemises, casquettes, pantalons ou shorts : une gamme qui habille les hommes de 20 à 40 ans, tout en séduisant une certaine clientèle féminine. Christophe Cazier, diplômé en marketing de mode à Paris, et sa mère, Michèle Cazac, sont les âmes créatives de Mer. fils. Ensemble, ils conçoivent des vêtements aux coupes originales mais sobres, alliant élégance et modernité, comme un de leurs modèles phares : la veste coupe base-ball à manches trois quarts kimono. Avec leur nouvelle collection d’été, Christophe et Michèle vont désormais plus loin en proposant des vêtements 100 % made in Toulouse, dans un atelier de confection du quartier Jolimont.
Christophe en est le designer, et sa maman Michèle le seconde pour le dessin des patrons. Désormais retraitée, elle peut se consacrer pleinement à son autre passion : la création de bijoux, qui sont également vendus en boutique. Mer. fils est, pour chacun d’eux, le fruit d’un rêve longuement mûri. Après avoir testé leurs créations auprès de leurs proches, écumé les marchés de créateurs et pop-up stores, ils ont finalement franchi le pas. « Nous voulions tous les deux vivre de notre passion, alors nous nous sommes lancés dans l’aventure », confie Christophe. Le choix du quartier Saint-Cyprien, où il a grandi, s’est imposé comme une évidence. Dans la boutique sont en outre exposées les œuvres d’artistes locaux dont Christophe apprécie l’univers. Il a déjà collaboré avec le street artiste OhMy, dont les créations ont inspiré la collection « capsule », et dès septembre avec le photographe toulousain Lulah Da’Curly.