Demain, le salon de thé Shé Orlane va ouvrir ses portes au 28 rue des Blanchers. Pour Orlane, la gérante, c’est « un rêve qui se réalise enfin ».
Aux abords de la très animée place Saint-Pierre, au 28 rue des Blanchers, un nouveau salon de thé s’apprête à ouvrir ses portes. Shé Orlane, du nom de sa fondatrice, accueillera ses premiers clients ce dimanche 18 mai. À 26 ans, Orlane réalise un projet qu’elle mûrit depuis longtemps : créer un lieu chaleureux, à la fois simple et personnel.
Elle se rappelle que, « l’idée m’est venue en repensant aux goûters que je partageais avec ma mère quand j’étais petite. Je me rappelle les moments très doux, en famille ». Après un parcours qui l’a menée de la restauration à l’immobilier, c’est finalement l’envie d’indépendance et la lecture de « Père riche, Père pauvre » de Robert Kiyosaki qui la poussent à sauter le pas. Elle ajoute : « je me suis dit que si je voulais créer quelque chose à moi, c’était maintenant ».
Le chemin n’a pas été facile. Un premier local situé dans le quartier des Carmes lui passe sous le nez. Puis viennent les refus. « J’ai eu beaucoup de refus. Mais j’ai appris à ne pas lâcher. Quand j’ai quelque chose en tête, je suis déterminée », avoue l’entrepreneuse. Elle finit par trouver un lieu qui lui parle, dans un quartier vivant qu’elle « adore ». Elle affirme : « dès que je suis entrée dans ce local, j’ai su que c’était là ».
Elle pense la décoration comme un prolongement d’elle-même : un mélange d’objets chinés dans les brocantes, quelques touches vintage et le tout, dans une ambiance feutrée, douce. « Je voulais un endroit où les gens se sentent bien ».
« Je suis prête pour l’inauguration »
Pour l’ouverture, elle a prévu une ambiance festive avec DJ set. À la carte : brunchs, tartines, options sans gluten, pâtisseries maison et boissons préparées sur place. Le prix de la formule brunch est fixé à 26 euros.
Mais Orlane ne limite pas son affaire à un salon de thé. Elle imagine aussi des ateliers, des rencontres entre entrepreneuses, des moments pour discuter et des ateliers cuisine.
Pour cette aventure, sa mère sera là pour lui prêter main-forte, mais elle sera seule en cuisine comme en salle. « Finalement, j’ai tellement stressé pendant deux ans de préparation que maintenant, je suis prête pour l’inauguration », avoue-t-elle. Avant d’ajouter que, « c’est un projet que j’ai pensé de A à Z, alors je veux le faire vivre comme je l’ai imaginé ».
Avec dix couverts en terrasse et plus de 20 à l’intérieur, le café est pensé pour accueillir sans en faire trop. Un salon de thé, oui, mais aussi un nouveau point de départ pour la Toulousaine.