Célian Pouzelgues a fait belle figure, samedi 20 décembre sur la pelouse de Lyon. Titularisé pour la première fois de la saison avec le Stade Toulousain le jeune ailier de 22 ans qui brille aussi avec France VII va prolonger l’aventure avec Toulouse.
Le Tarn-et-Garonne brille cette saison au sein de la ligne de trois-quarts du Stade Toulousain. Après l’éclosion supersonique de Kalvin Gourgues (originaire d’Aucamville), un autre joueur originaire du 82 a crevé l’écran samedi soir à Lyon. Célian Pouzelgues fêtait sa première titularisation de la saison (4e feuille de match en 2025-2026) et a brillé sur la pelouse de Gerland lors de la belle victoire des « rouge et noir » (41-19).
« Je me suis mis un peu de pression, disait-il après le match. Mais après avec les mecs derrière notamment, ils ont réussi à me mettre en confiance et dans de bonnes conditions. Donc ça c’était cool. » Timide pour sa première devant les micros, il a aussi confié avoir stressé pendant l’arbitrage vidéo le concernant. Car le joueur de 22 ans avait fort à faire, se trouvant souvent au duel face à son vis-à-vis lyonnais : l’inévitable Jiuta Wainiqolo. « J’ai essayé de faire attention parce que je sais qu’il va très très vite », s’amusait-il après la rencontre. Les deux hommes se sont rendus coup pour coup mais c’est le Toulousain qui a eu le plus chaud.
Coupable d’un plaquage sans ballon sur l’ailier lyonnais, l’arbitre a décidé après recours à la vidéo, qu’il s’agissait d’un jeu déloyal. Ce qui a abouti sur l’annulation de l’essai de Benjamin Bertrand (30). Une décision qui peut paraître sévère mais Pouzelgues allait se rattraper par la suite. Le joueur formé à Moissac a multiplié les retours intérieurs depuis son aile, participant à la plupart des offensives des siens. Mais c’est sur une inspiration d’Antoine Dupont qu’il a aussi montré son sens du timing et de l’anticipation. Sur un long jeu au pied dans une zone désertée par les Lyonnais, Dupont alerte Pouzelgues qui, après une course de 50m, parvient à être le premier sur le ballon et mettre sur orbite Paul Costes pour le 5e essai (73).
« Je vois qu’il n’y a personne dans cette partie-là du terrain. Connaissant la technique d’Antoine, je sais qu’il va poser le ballon dans cette zone. Le seul truc que je me dis c’est « cours le plus vite possible pour essayer d’avoir le ballon ». Et sur le moment où je me tourne, je vois que Paul il arrive donc j’arrive à lui lever le ballon et il finit le coup. C’était bien », raconte-t-il en toute simplicité.
Grand espoir de l’équipe de France de rugby à VII avec qui il évolue régulièrement depuis 2024, l’ailier ou centre qui a commencé le rugby à Moissac (82) devrait, selon nos informations, prolonger l’aventure en « rouge et noir ». Son contrat qui prend fin en juin 2026 va être prolongé de deux ans, sous la forme d’un « double cursus » avec France VII. La fédération compte sur lui dans l’optique des prochains Jeux Olympiques et le Stade pour préparer l’avenir. Pouzelgues, lui, compte bien profiter à plein de toutes ces opportunités.






















